Suivi et accompagnement des enfants infectés par le VIH. Cas des patients suivis à l’Association Serment Universel de Brazzaville

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Ulricht MOUYÉLÉ

Résumé

Depuis sa découverte en 1981, l’infection à VIH est l’une des pathologies la plus dévastatrices qui ébranle l’humanité. Elle a fait et continue de faire des victimes sans distinction. Toutes études réalisées sur le VIH confirment que l’Afrique demeure le continent le plus touché par cette pandémie. Tous les efforts fournis dans le domaine de la prise en charge holistique de ces patients, donnent des résultats mitigés. Chaque jour, il y a des nouvelles infections surtout que le mode de contamination le plus répandu reste le mode sexuel. Si les adultes trouvent divers stratagèmes pour se protéger des regards extérieurs, il n’en est pas le cas pour l’enfant.


Si l’implication des parents géniteurs parait comme un support incontournable pour l’enfant, les mères sont malheureusement le plus souvent les seules qui accompagnent les enfants dans cette rude épreuve tandis que les pères sont peu impliqués. Dans cet article, nous essayons de comprendre les facteurs qui justifient l’implication active dans le processus thérapeutique  des mères ayant des enfants séropositifs, et les réticences des pères.


Nous partons de l’hypothèse selon laquelle, les mères sont plus disponibles pour accomplir ce rôle que les pères qui sont le plus souvent indisponibles, peu affectifs et ne se sentent pas concernés par la contamination au VIH de leur enfant. Pour y parvenir, nous avons recouru à la méthode d’enquête et à la technique d’entretiens semi-directifs et documentaires pour collecter les données auprès de 103 enquêtés. À l’issu de l’analyse des informations récoltées, nous avons abouti aux résultats qui confirment nos hypothèses.


 


 


 

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